il y a : l’un d’eux, muscles lourds, marcel blanc, torchon blanc plié en keffieh sur la tête, porte-cigarette aux lèvres, barbe noire et sourire de gitan. Il croise les bras et se marre. Les autres débarquent sur le quai des rouleaux sombres, une bonne dizaine. Il décroise les bras et les rejoint. Ils se marrent. Ils déroulent les rouleaux et c’est vert. L’un d’eux fait quelques pas sur le gazon, il s’arrête, il fait jouer ses orteils dans les brins d’un vert éclatant. Tout autour le gris du béton. Tout autour le bleu de la mer et aussi celui du ciel.
seconde version
il y a : l’un d’eux, muscles lourds, marcel blanc, torchon blanc plié en keffieh sur la tête, porte-cigarette aux lèvres, barbe noire et sourire de gitan. Il croise les bras et se marre. Les autres débarquent sur le quai des rouleaux sombres, une bonne dizaine. Il décroise les bras et les rejoint. Ils se marrent. Ils déroulent les rouleaux et c’est vert. L’un d’eux fait quelques pas sur le gazon, il s’arrête, il fait jouer ses orteils dans les brins synthétiques. Le vert éclate à ses pieds. Tout autour le gris du béton. Tout autour le bleu de la mer et aussi celui du ciel.
jeudi 7 juillet 2011, par
Messages
7 juillet 2011, 03:29, par Christophe Sanchez
Comment d’un coup de rouleau, se mettre au vert. Joli.
7 juillet 2011, 05:25, par Juliette Mézenc
je mets un point d’honneur à suivre l’actualité, cher monsieur sanchez
merci de ta visite